mardi 24 février 2015

Le marché de pommes de terre


Aujourd’hui, lundi 16 février, nous sommes partis de Coimbatore se rendre à Ooty, un petit village à 2500 mètres d’altitude.
Sur le chemin, à Mettupalayam, nous nous sommes arrêtés pour aller visiter un marché de pommes de terre qui proviennent de deux endroits : de la région d’Ooty pendant six mois de l’année et de la région du Karnataka (en ce moment) l’autre partie de l’année, sachant que celles qui viennent de Ooty sont de meilleure qualité. Le marché à 40 ans. Il existe 80 magasins dans la ville. Vingt personnes environ y travaillent dans chacun d’eux.
Tous les jours, 100 camions viennent aussi livrer 10 à 15 tonnes de pommes de terre. On y trouve aussi des patates douces qui viennent du Karnataka, à coté de la mine d’or.

Sur le marché, les vendeurs y travaillent tous les jours sauf le vendredi de 7 heures à 22 heures et gagnent environ 400 roupies (6 €) par jour en fonction de la tâche effectuée.
Des sacs de 35 kilos sont déchargés à dos d’homme des camions jusqu’aux entrepôts.




Les pommes de terre sont ensuite triées selon leur variété et leur calibre manuellement. Les grosses pommes de terre servent à la consommation et les petites sont replantées. Cependant, il y a une machine à gratter mais une personne sert de second regard.

Les pommes de terre sont vendues au sud du Tamil Nadu et au Kerala, situé à l’Ouest du Tamil Nadu. Il en existe dix variétés différentes. Elles sont présentent dans tous les plats indiens.

Elles peuvent être stockées un mois mais certaines sont stockées seulement dix jours.  Tous les matins, vers dix heures, il y a une vente aux enchères où des prix de vente sont décidés : ils changent tous les jours. Un prix par variété est déterminé, de 10 à 40 roupies par kilo selon la qualité. L’approvisionnement dépend du taux du prix du marché : quand le taux est bon, les négociants récupèrent les pommes de terre au Karnataka, sinon ils les laissent. Il existe deux à trois mille producteurs qui sont de petits agriculteurs (0,4-0,8 ares). La rémunération du producteur dépend du prix de vente et l’intermédiaire reçoit 7% de commission.

Blandine DE CLERCK

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