mardi 16 février 2016

KRISHI VIGYAN KENDRA ( 11/02 )

 Visite de l'institut de recherche agricole 
( office and laboratory building ) 

Arrivée au laboratoire , direction le bureau du directeur pour nous présenter l'institut. 
Création en 1974 qui fait d'elle la première  institut de recherche agricole en Inde 
Maintenant il y a environ 600 instituts de ce genre en Inde 
1994 , l'établissement passe sous le gouvernement de Pondicherry qui par la même occasion devient public 
Cette institut crée des bio-pesticides pour remplacer les pesticides car ils faisaient baisser les rendements des cultures. Les chercheurs transmettent leurs travaux et leurs découvertes en organisant des stages pour les agriculteurs qui permettent de leur faire apprendre les techniques d'utilisations des  bio-pesticides. 
L'institut dispose de 150 ha cultivables, où plusieurs types de sols y sont représentés. 
Par exemple , il y a du riz, des légumes, de la mangue , de la goyave , ect... 
Après, nous avons visités un laboratoire où il y a un travail de transformation de produit alimentaire. 

Ici, ils cherchent à ce qu'il y ai plus de valeur ajoutée sur les produits, pour que l'on puisse les consommer toute l'année. 
Ils réalisent aussi des stages pour permettre aux agriculteurs qui le souhaitent, de transformer leurs produits eux mêmes. 
Par la suite, ils veulent lancer leurs propre atelier de transformation.

Nous continuons la visite, jusqu'à ce que l'on nous montre la production de champignons qui leurs sert à augmenter leurs revenus .


Le jardin médicinal :


Par exemple, l'acanthaceae est une plante qui est un antidote naturel contre les morsures de serpents.

Ils ont aussi une pisciculture 


Dans ce bassin , ils nourrissent les poissons avec les enveloppes du riz. 

La nurserie:
Cela permet au agriculteurs d'amener leurs plants qui permettra de les faire grandir, ensuite les agriculteurs les récupèrent pour les replanter dans leurs parcelles. 
Par exemple, cette "serre" à une particularité c'est qu'elle ne laisse passer que 60% de luminosité. 

Après nous avoir fait visiter la pisciculture et la serre, nous nous dirigeons vers un nouveau laboratoire.

Celui-ci fut créé en 1999. C'est le plus gros producteur de bio-pesticide d'Inde. 
Nous avons vu tout les bio-pesticides qui étaient fabriqués ici comme on peut voir sur la photo. 

Après le laboratoire la visite ce fini par une interview de Quentin B qui serra retransmise sur une chaîne locale. 

La visite terminée, nous rentrons pour passer la dernière nuit au village et sans oublier de fêter l'anniversairee de Valentin. 

Thibaud Souillard
Hugo Ecosse

dimanche 14 février 2016

À la découverte d'Auroville 10/02


En raison d'une nouvelle séance de photos, le départ initialement prévu à 8 heures, s effectuera finalement qu'à 9 heures. Notre immersion au sein du village d'Auroville, a débuté par une présentation de l'association '' Biodynamic Association of India'' ayant pour but principal de promouvoir l'agriculture biologique au sein du village et bien plus encore. Présentation des nouvelles méthodes de luttes biologiques, respect des écosystèmes, mise en place de stages pour les agriculteurs ayant une démarche biologique, ont fait l'objet du déroulement de l'intervention.
Auroville fut créée en 1968 dans l'idée de rassembler des personnes d'origines différentes souhaitant vivre une vie dite "utopique'". C'est pourquoi l'agriculture présente dans ce village pourrait être qualifiée de vivrière.
Par la suite, la visite d'une de ses fermes, a pu mettre en évidence que la production agricole de ce village est basée sur trois grands points : 
- solidarité de la population pour effectuer le travail dans les parcelles.
- compostage des déjections humaines et déchets agricoles pour la fertilisation.
- utilisation de produits de traitements d'origines biologiques pour répondre à une demande de la population en terme de quantité et de qualité. 
Enfin, sur notre retour, un arrêt nous a permis d'observer un site basé sur la protection d'oiseaux rares grâce à un tour de bateau effectué sur le lac. 


Les explications d'un membre de l'association.



Plantes qui a pour but l'assaisonnement.


        Thibault Verger et Adrien Fourier

vendredi 12 février 2016

Équipements et productions divers en milieu rural (9/02)

Après avoir consacré un certains temps pour la traditionnelle photo de groupe avec les propriétaires de la maison d'accueil, nous avons pris la direction des villages aux alentours de Pondichéry. Quelques arrêts sur le trajet nous ont permis d'observer divers travaux, cultures agricoles, tels que: la récolte de canne à sucre à la main où la culture de bois pour la fabrication ( Casuarina ).
La première visite de la journée s'est ensuite déroulée dans le petit village de Mannadipet, ayant pour principales cultures celles des légumes ( choux, haricots, arachides, Moockle...). Un agriculteur nous a d'ailleurs fait découvrir ses cultures, nombreux avons nous été à mettre la main à la patte pour participer aux récoltes.
La seconde visite a eu lieu à quelques km de là, dans le village de Kunichampatti. Un agriculteur de 70 ans nous a présenté et expliqué avec générosité ses diverses productions ainsi que les revenus qu'il en dégage pour chacune d'elles ( Tapioka, Gingembre, Tarmarika...). Nous avons pu constater qu'un agriculteur ayant un revenu de 75000 roupies/ acre / an était considéré comme quelqu'un gagnant correctement sa vie.
Dans un dernier temps, l'idée était de prendre connaissance des divers équipements dont disposent les exploitants ( souffleur à grain, matériel de petite largeur pour retourner la terre...), bien souvent inventés et construits par leurs propres moyens.
Pour l'ensemble de notre groupe, l'étonnement face aux inventions dont ces agriculteurs font preuve et la comparaison avec les équipements que nous connaissons en France était au rendez vous.
Le retour au village s'est fait en milieu d'après-midi, chacun a pu profiter d'un temps de repos.

Une participation active lors de la récolte.

Notre partenaire Indien avec l'agriculteur de 70 ans.


Le souffleur à grain.


        Thibault Verger et Adrien Fourier


Album photos

En attendant d'autres articles, voici un album photos qui sera complété au fur et à mesure de notre séjour.

https://goo.gl/photos/qmWZ4D3URmguhKEF9

jeudi 11 février 2016

De Karur à Karaikal (06/02)


Ce matin nos chemins se séparent de celui des professeurs, nous allons direction Karaikal tandis-que eux partent à l'aéroport de Chennai. Cela veut donc dire qu'à partir de maintenant il faut se débrouiller tout seul.
En route pour le Pajancoa, nous nous sommes arrêtés visiter un barrage appelé Munkonbu Dam sur la rivière de Cauvery. Ce pont sert à réguler les crues et courant d'eau et l'irrigation des cultures (1,5 millions d'ha irriguées), surtout le riz.
Sa construction a coûté 425 millions de Roupies. On a aussi pu voir une statut de Sir Arthur Cotton, qui est l'homme qui a développé l'irrigation en Inde du sud.
Nous avons beaucoup marché et comme d'habitude les gens étaient contents de nous voir et de nous saluer. Lorsque nous sommes retournés au bus nous avons vu plein de singes farceurs, ils voulaient les affaires sur les motos et ouvraient les sacs. Cela nous a bien fait rire.
Cette journée à été plutôt épuisante puisque le trajet était long et nous sommes arrivés tard.

Alice Klein et Noemie Rodriguez


 

mercredi 10 février 2016

Tout savoir sur le piment

http://www.sciencesetavenir.fr/sante/20160204.OBS4009/pourquoi-ajouter-du-piment-au-menu.html

mardi 9 février 2016

De Salem a Karur

Après une nuit dans un merveilleux hôtel à salem nous voilà repartis direction "karur".
En chemin nous avons pu visiter une usine de fabrication de semences appelée Rasi Seed Industry.
Cette usine emploie 1200 personnes sur ce site et produit la semence de coton. Elle achète le coton à environ 10000 agriculteurs, ce qui représente 600 ha de surface. Elle créée ses propres variétés avec les caractéristiques suivantes: 
-rendement
-résistance au manque d'eau et aux ravageurs.
Lorsque le coton arrive, il passe dans une machine qui sépare les graines du coton, et un échantillon est prélevé.
Puis le duvet restant autour de la graine est enlevé. Le grain est vané pour supprimer les impuretés et ensuite stocké en gros avec un taux d'humidité inférieur à 7%.
Lorsqu'il est supérieur, le grain est remis à sécher au soleil avant l'emballage, le grain est traité, conditionné avec un enrobage de fongicide appelé " vitavax" et un insecticide appelé "tayometoxine".
La visite était bien mais nous n'avons pas pu voir les machines en route cause de nettoyage. Nous avons eu un bon accueil avec du thé.



La deuxième visite portait sur un élevage de poule pondeuse chez mr saromanan. Son exploitation comporte 15 acres de cultures de pois du bengale, des arachides, haricots verts et un elevage de 1500 poules pondeuses. 

Alice Klein et Noemie Rodriguez.

Premières visites dans le village (08/02)


Pour notre première visite à l'intérieur du village nous sommes allés voir la culture du riz. Nous avons fait le tour des rizières et les exploitants nous ont expliqués les démarches qu'ils suivaient pour planter du riz. 
Tout d'abord ils achètent des plants de riz en grosses barquettes (30 roupies) puis les mettent dans une rizière pour qu'ils se développent jusqu'à environ 10cm. Avant de les planter définitivement les parcelles sont préparées à l'aide d'un rotovator. Ensuite à l'aide d'une machine ils plantent le riz ( la machine que nous avons vu possède 4 rangs et plante les pousses environs tous les 15cm avec un écartement d'environs 30cm, sans la machine il faut 17 hommes alors qu'avec il n'en faut que 3). Du fait des petites parcelles et des nombreux agriculteurs, 20 agriculteurs des environs se sont regroupés pour pouvoir acheter la machine. Grâce à la machine il faut 5h pour planter 1 hectare ( sachant qu'il y a environ 270 000 plants à l'hectare). Nous avons alors pu assister à la plantation de riz. C'est très intéressant et enrichissant de voir le fonctionnement du riz car ce n'est pas une culture très répandue chez nous et en étant avec les agriculteurs nous avons pu leur poser toutes les questions à ce sujet. 
Il faut 4 mois pour que la culture soit prête à récolter donc 2 moisson de riz dans l'année sur la même parcelle, les rendements moyens sont de 6,5T/hectare. En moyenne le riz est vendu à 50 roupies le kg.
Préparation de la rizière avant de planter:
Jeunes pousses de riz en barquette:
Les femmes qui amènent les barquettes au milieu de plantation:
Planteuse à riz:
Une fois le riz planté:
Pauline et Alexis.


L'organisation de l'agriculture biologique 04/02/16

Nous avons rencontrés le président de la coopérative biologique, puis visites une exploitation.
Les agriculteurs utilisent seulement des produits biologiques (pas de pesticides, ni d'insecticides). Seulement dès fabrications naturelles:
-Uniquement des produits issue de la vache: urine, déjection, lait, beurre
-bouze avec plante
-reste de poisson + sirop de glucose
ensuite tout ca fermente pendant 25 jours, ils filtrent le tout, le dilue et l'epande
Ils utilisent aussi un appareil naturel pour éliminer les papillons ( système qui envoit des flashs la nuit puis les papillons tombent dans le poison). Pour pouvoir irriguer tout en apportant de l'engrais, ils ont créé un système spécifique (couche de galet + voile blanc et enfin lit de sable par dessus bâche bleu + huile de végétaux, sac qui trempe dedans sont des déjections d'animaux) tout ça pour apporter les micros organismes dont les plantes ont besoin. 
De plus avant d'implanter chaque culture, ils apportent un engrais vert. 
Leur cultures sont vendus principalement aux grandes villes. 
Quelques exemples de culture que nous avons pu observer: papaye, piment, oignon, noix de coco, sorgho, canne a sucre...



La gestion de l'eau dans le Tamil Nadu, 04/02/16

Jeudi 4 février 2016, en route pour Salem, nous nous sommes arrêtés au Bhavanisagar Dam qui est un barrage hydraulique, construit entre 1948 et 1965.
Ce type de barrage consiste à stocker l'eau afin de la redistribuer. Le Bhavanisagar Dam a une capacité de stockage de 930 000 000 m3 d'eau et permet ainsi l'irrigation de 220 000 ha. 
Afin de construire cet immense barrage, 6 villages ont dû être déplacés. Également, c'est la région du Tamil Nadu qui a financé ce projet qui permet, de plus, la production de 8,5 MW d'électricité.  
Ce n'est qu'après avoir gravi les 188 marches que nous avons pû observer de magnifiques panoramas : une grande étendue d'eau d'un côté et un paysage agricole, rural avec pour fond les Nilgiris, de l'autre côté. 
Lea Fevre
Camille tillouine




lundi 8 février 2016

Découverte d'un autre mode de culture : la culture en terasses le 3/02/16


Ce mode de culture, typique des zones montagneuses, consiste à aménager une surface horizontale sur un terrain en pente afin de faciliter l'écoulement des eaux (ruissellement ainsi que leur infiltration dans le sol), lutter contre l'érosion et de permettre la mise en culture de terrains inapropriés.
Nous nous sommes donc rendus chez un agriculteur qui nous a, très chaleuresement acceuillis. Son exploitation disposait de 0,75 acres. Il utilise un simple talus pour border ses terrasses ainsi que des canaux pour faciliter le passage de l'eau. Lorsque ces dernières sont bien aménagées, elles peuvent perdurer intactes dans le temps. Ici, l'agriculteur s'est spécialisé en maraîchage (carottes) et a d'ailleurs insisté pour nous faire goûter ses succulents radis.
Une fois toutes les informations recueillies, les élèves fils d'éleveurs ont partagé quelques photos de leurs vaches ainsi que de leur mode de production, ce qui a ravi l'agriculteur.
Lea Fevre
Camille tillouine 




dimanche 7 février 2016

Petit tour dans les hauteurs des Nilgiris le 3/02/16

Mercredi 3 février 2016, nous nous sommes rendus au sommet du mont Doddabetta, point culminant des Nilgiris. Ce sommet atteint 2633m d'altitude. Pour nous y rendre, nous avons tout d'abord pris le bus puis nous l'avons troqué contre des 4x4 12 places. En arrivant, nous avons été surpris de voir la tenue vestimentaire des indiens. En effet, la majorité d'entre-eux portaient bonnets cagoules ou encore des gants.
Après avoir passé un moment à observer et admirer le panorama des sommets et vallées des Nilgiris, nous avons repris le bus en direction de la ferme des cultures en terasses. 
Lea Fevre 
Camille tillouine




En route pour le village (07/02)

Ce matin nous sommes partis de Karaikal pour nous rendre dans un petit village proche de Pondicherry. Les paysages entre ces deux villes sont magnifiques. Nous avons pu observer à travers les fenêtres du bus de nombreuses cultures différentes comme la culture de banane, noix de coco, de riz... 
En chemin nous nous sommes arrêtés pour voir le battage du riz avec une moissonneuse locale. La moisson a été réalisé par une entreprise ( 1 hectare = 3200 roupies). Deux d'entre nous ont eu la chance de faire un tour de moissonneuse. 

Ensuite nous nous sommes rendus dans un centre de formation pour agriculteurs. Ils nous ont montré les différentes cultures, il y a beaucoup de cultures maraîchères. Ils cultivent et transforment sur place des algues qui sont destinées à faire des protéines pour les produits énergétiques. 

Une fois la visite terminée nous avons mangé et nous sommes partis en direction du village pour nous rendre dans notre maison. Maintenant place à la lessive et à la détente pour cet après midi.

Pauline et Alexis 

jeudi 4 février 2016

CHAMRAJ TEA ESTATE (02/02)

Mardi 2 février

    Nous prenons la route à 9h00 en direction de la première usine de thé bio, certifiée commerce équitable en Inde.
"CHAMRAJ TEA", sous la propriété d'une firme multinationale comprenant 36 entreprises dont Massey Ferguson, a été créée en 1922. Elle dispose de 1500 ha avec environ 1000 employés, mais aussi d'une ferme de 200 vaches et de parcelles de bois, valorisées lors du séchage du thé.
    Celle-ci ne se préoccupe pas que de l'aspect agricole, mais aussi de l'aspect social avec un hôpital de 600 lits, une école de 1200 élèves. 
    L'origine de l'implantation du thé date de 150 ans, cette culture a été implantée par les britanniques au 19ème.

    La position de cette usine est dû à l'économie principale de son district qui, ici, est le thé.
    Ceci est dû aussi aux conditions particulières que demande le thé, comme une altitude entre 1800 et 2400 métres. L'usine posséde la production de thé la plus haute du monde en cultivant à 2400 métres dans une exploitation à 35 km de l'usine de transformation. Cela lui permet donc d'apporter des saveurs spécifiques à leurs thés.
    Sur le plan cultural, le thé est tout d'abord un arbre qui peut pousser très haut si l'on ne fait rien, il faut donc le tailler très bas, environ tous les 5 ans afin de pouvoir récolter ses feuilles. À la récolte seulement deux feuilles et la naissance d'une nouvelle sont récoltées environ tous les 10 jours par des femmes principalement. Le rendement annuel du thé est de 2 tonnes par ans et par ha, c'est-à-dire 3000 tonnes par an pour cette usine, avec 28000 plants par hectare. Ils ne produisent qu'une seule variété en agriculture biologique, avec comme apport uniquement du vermi-compost, provenant de leur compostière et de leur exploitation de 200 vaches grâce à laquelle ils sont autosuffisants, et de la "bouillie nantaise". Les sols étants très riches en matières organiques, ils n'ont donc pas besoin de beaucoup d'engrais. La présence de chênes argentés sur les parcelles permettent d'éviter l'érosion et de faire de l'ombre à la culture qui en a besoin.

    Pour la transformation, ils produisent plusieurs types de thé : le thé blanc, le thé vert et le thé noir. Il faut 4 kg de feuille pour produire 1 kg de thé.
    Le thé se fait suivant différentes étapes:
- Le séchage qui est effectué par soufflage d'air ambiant qui dure de 20 à 45 heures suivant la saison afin d'enlever l'eau sans modifier la couleur.
- Une vérification visuelle et une séparation des feuilles, celles du haut pour faire la première qualité puis celles du bas pour les qualités inférieures.
- Un tamisage est ensuite effectué pour séparer le thé des déchets.
- Ensuite le thé passe dans des rollers où une pression est exercée afin d'enrouler les feuilles et de casser les cellules ce qui entraine une oxydation.
- Tamisage, ce qui en sort va servir pour la première qualité et le reste retourne dans les rollers. La première reste tel quelle tandis que la deuxième est coupée en feuilles fines.
- Oxydation, le vert des feuilles va brunir et une humidification va être effectuée pour maintenir l'humidité du thé a 85% pour que les enzymes continuent de travailler.
- Un deuxième séchage est ensuite opéré à 100°C pendant 20 minutes qui s'effectue grâce à une chaudière qui brûle 4 à 10 tonnes de bois issue de leurs forêts par 24heures de marche 
- Calibrage suivant la qualité souhaitée puis tamisé.

    Pour la première qualité, l'entreprise utilise un trieur optique afin d'obtenir un thé noir sans impureté, qui traite 1,5 tonnes par jour.
    Pour le thé vert, on applique le même processus sans faire le premier séchage. Pour le thé blanc, il n'y a pas de processus, il est juste séché à l'air libre car l'on récolte des petites feuilles.
    Le thé se divise en 12 qualités différentes, les 3 premières sont "OP", "FOP", "FP" que l'ont peut voir sur les paquets de thé. La dernière qualité étant FD (Finest Dust).
    Du fait qu'ils soient en agriculture biologique, le prix de vente est 3 à 4 fois plus élevé qu'en agriculture conventionnelle. Ils ont trois filières de vente : export avec un contact direct avec l'acheteur,  actionnaires qui vendent leurs lots et la vente direct en boutique.
Le thé est vendu a de grosses entreprises telles que TWININGS, TEATLEY, STARBUCKS..

    Vers midi, nous allons visiter l'école créée grâce aux revenus du commerce équitable. Cette école accueil 1200 élèves qui viennent de 24 villages aux alentours. Cette école est très spéciale car elle comprend 65% de filles ce qui est rare en Inde et c'est également une école mixte. L'école est très peu coûteuse, 200 à 300 roupies (2.70€ à 4.00€) par an. Elle est équipée d'une cantine, d'une salle de sport, d'une salle informatique haut débit et d'un internat, où les filles sont prioritaires. L'école finance les études supérieures de ses élèves. Une assemblée d'employés de l'usine se réunissent afin de mettre en place des projets: achat de bus, équipements pour l'hôpital... . Le budget n'est pas limité.
Cette école met en lumière le commerce équitable car il permet comme c'est le cas ici, de financer une école au milieu des montagnes à 45 minutes d'une grande ville (Ooty), et qui permet un accès à l'éducation peu coûteux à de nombreux enfants.

    Les élèves étaient heureux de notre venue comme tous ceux rencontrés depuis le début de notre séjour.
Cette entreprise nous a ouvert les yeux sur ce que peut faire le commerce équitable dans le domaine social.

    Nous avons passé une journée très riche en informations et très intéressante.
Martin
Rémi

Immersion en milieu rural (31/1)

Nous avons rencontré une trentaine d'agriculteurs à Kannivani, entre Maduraï et Dindigul, venus en famille afin de partager leur repas avec nous et échanger sur différents thèmes:

- succession et prix des terres
- subventions à l'agriculture.
- commercialisation.
- mode, de vie mariage.

Tous les agriculteurs ont intégré un programme d'aide qui leurs permet de bénéficier de conseils appropriés.
L'université fournit des aides techniques ( météo, choix de semences, périodes de traitement ) qui sont diffusées par la fondation Reliance.
Reliance est un médiateur chargé de faire le pont entre l'agriculteur et l'université TAMIL NADU AGRICULTURE UNIVERSITY par le biais de communications directes ( visites ) et des communications indirectes grâce à la télévision ( chaînes météo ) et  les messages, une ligne téléphonique est aussi à la disposition des agriculteurs afin d'obtenir les dernières informations, ou encore un groupe WhatsApp diffuse ces informations souhaitées.

Nous avons eu l'opportunité de visiter 2 exploitations:

Nous nous sommes rendus sur une exploitation agricole ayant une superficie de 7,5 âcres soit 3ha, 5 vaches. 

Cette ferme est située à Kannivadi, entre Madurai et Dindigul. Selon le travail à effectuer sur l'exploitation, il y a 5 à 10 personnes qui y travaillent. Ils y produisent 3 cultures principales: des fleurs (tuberose) qui seront utilisées dans des parfumeries par exemple, des cornichons pour l'exportation vers l'Europe principalement car les indiens n'en sont pas consommateurs et du goa fruit. Leur agriculture est intégrée et ils pratiquent énormément l'agroforesterie. 

Le principal problème rencontré est lié au climat : le manque d'eau. Ils sont donc dans l'obligation d'irriguer leurs parcelles. Pour cela, un système de gouttes à gouttes est utilisé ainsi que l'irrigation par aspersion pour les mois les plus chauds. Progressivement le nouveau système d'irrigation en gouttes à gouttes moins consommateur d'eau remplace l'irrigation traditionnelle par canaux. Concernant leurs pratiques culturales, ils apportent de l'engrais tous les 3 à 5 jours. l'Inde est en effet le plus grand consommateur d'engrais dans le monde.

Ils utilisent des bâches sur leurs cultures afin d'optimiser plusieurs aspects: la maîtrise de la température, la conservation de l'humidité et éviter les adventices.

Pour finir sur cette exploitation, nous avons appris que leurs choix de cultures sont faits en fonction des prix du marché mais aussi sur les conseils des organismes.

Enfin, nous avons rejoint un groupement d'agriculteurs. Ces agriculteurs sont adhérants de la Fondation Reliance. Ils cultivent des tomates ( récoltées au bout de 2 mois ), du maïs, des fleurs, du coton ( pour le textile ), de la canne à sucre, des drum stick ( plante pérenne ), des ladies fingers ( 25-30 récoltes, légumes semblables aux poivrons et haricots) et des mûriers.

Nous avons assisté à la récolte du maïs lors de notre visite et avons pu observer le   matériel utilisé.

Tristan.

Marché de pommes de terre (01/02)

Lundi 1er février

    Après une nuit à l'hôtel blue star de Coimbatore, nous prenons la route à 8h30, direction Ooty(2300m). Nous faisons un premier arrêt à Mettupalayam, ville qui se trouve dans la vallée juste avant l'ascension du col. Nous y visitons un grossiste en pommes de terre " palaniswamy ", un parmi la centaine qui existe dans cette ville. Chacun emploi 22-25 personnes, ce qui représente environ 2000 emplois pour la ville.

    Ce marchant achète des pommes de terre en provenance d'ooty, de Coimbatore, mais aussi dans le reste du pays. Elles sont ensuite revendues vers le Tamil Nadu, le Sri Lanka. Mais aussi vers le Kerala  (80%), car il n'y a pas de production dans cet état

    Les camions (environ 30 par jour) apportent les pommes de terre, qui sont triées en lot selon la taille et la qualité.

    Le prix varie énormément selon la qualité, ce sont les acheteurs extérieurs qui fixent le prix, et le grossiste prend une commission. Les prix de vente varient de 12 roupies (0,16€) à 20 roupies (0,27€) le kilo selon la qualité, souvent liée à la durée de conservation. Un stockage de longue durée peut avoir lieu en cas de baisse des prix trop importante.

    En revanche il peut arriver qu'il y ait une vente de la totalité du stock si il y a une grosse demande du nord. Une personne est chargée de passer dans tous les marchés de la ville à 6h du matin, afin de répertorier tous les arrivages des différents lieux de ventes, qu'elle communique ensuite à tous via un réseau social.
Arthur a pu montrer un stockage de notre région aux employés qui étaient curieux et impresionnés.

    12h00 nous reprenons la route afin de rejoindre  coonoorn (1700m) où nous visitons sim's park, un jolie parc botanique avec de multiples espèces dont certaines dates de la fin du 19 ème siècle. Certains ont trouvé leur bonheur sur la petite étendue d'eau avec quelques pédalos.
    À la sortie du parc nous reprenons la route pour Ooty où nous pouvons observer de magnifiques paysages diversifiés tout du long, avec des zones maraîchères, d'habitations, de cultures en terrasses, de parcelles de thé, de bois, mais aussi de nombreux singes. Dans cette route en lacet l'ascension a été parfois périlleuse.


    18h00 nous arrivons à Ooty dans une auberge de jeunesse (YWCA) où nous y passerons 3 nuits. La température a fortement chuté il fait 10°C vers 21h, contre 25° précédemment, tout le monde s'est rhabillé à la "française".

Rémi
Martin

mercredi 3 février 2016

De Madurai à Coimbatore (31/1)

Bonjour, je suis ravi de vous retrouver en ce 31 janvier afin de partager avec vous  notre journée. 
Nous nous sommes levé très tôt ( à 5 h30 ) pour visiter un temple. Ce temple est situé dans la ville de Madurai. Il a un style architectural différent de celui de Tanjore. En effet celui-ci est de la dynastie des Nayaks et date du 17ème siècle alors qu'hier il s'agissait d'un temple du 11eme siècle. Il est dédié a Sri Meenakshi Amman, la déesse guerrière dotée d'une particularité: elle a 3 seins et selon la légende, le 3eme disparaît lors de son mariage. 

Ce magnifique temple, sur une surface de 6ha, est un lieu sacré de l'Inde du sud. Il est composé de 12 gopurams avec une multitude de représentations divines. Sur le gopuram sud il y en a 1511 de sculptées. A l'intérieur de celui-ci les graphismes et perspectives sont très importants rendant le site unique et classé au patrimoine mondial de l'UNESCO.

Madurai, ville sacrée, est l'une des plus anciennes ville de l'Inde. Elle est peuplée de plus d'un million d'habitants. Selon la légende elle a été créée par des gouttes de nectars tombées de la chevelure de Shiva. 
Elle a été fondée au 3 eme siècle avant JC mais s'est surtout développée sous le règne du roi Tirumalai sous la dynastie des Nayaks au 17ème siècle qui ont façonné la ville en forme de lotus. Le côté artistique de la ville est aussi important ainsi que son aspect marchand. 
          Tristan 


Tristan Barro

Madurai (30/01)

Madurai : 

Après une journée déjà bien remplie nous avons découvert le palais Thirumalai au centre de Madurai. Son architecture mi-italienne mi-orientale est mise en valeur dans un spectacle de son et lumière retraçant l'histoire de Madurai et de ce roi.

Timothee Linard

IICPT (30/01)

IICPT

Nous avons la chance d'arriver le jour du jubilé d'argent ( 25ans ) de l'Indian Institut of Crop Processing Technology ( IICPT ).
Nous avons été conviés à la cérémonie officielle : bénédiction, prières et discours du Dean ( doyen ) puis au repas traditionnel servi sur une feuille de bananier et mangé avec les doigts bien sûr !  

Après le festin les choses serieuses commencent avec la visite de la Hall Technologique. Il s'agit d'un atelier composé d'une trentaine de machines dédiée à la transformation et au conditionnement des produits agricoles,  ces machines sont à la fois utilisées pour des stages de formation où de la location destinée aux agriculteurs souhaitant apporter une plus value à leurs productions ( longue conservation mais également des enjeux économiques ).
Enfin, nous avons visité le laboratoire d'analyse. Il s'agit d'un des quatre laboratoires homologués pour la certification des analyses agro-alimentaires nécessaires à la mise en vente des produits.
On y teste par exemple les concentrations en produits phytosanitaires, la présence d'éventuels OGMs non autorisés ou les taux de metaux lourds.
Timothée Linard

Arrivée à Tanjore (30/01)

Aujourd'hui après une courte nuit nous avons pris le départ à 5h du matin en direction du temple de Tanjore dédié à Shiva, la troupe est fatiguée et se laisse emporter par le sommeil lors de ce trajet.

Une impression de grandeur se dégage de ce temple, tout de pierres taillées et sculptées de couleur ocre, celui-ci apparaît chaleureux et accueillant.
Pieds nus nous pénétrons dans le temple : construit entre 1003 et 1010 ap JC par Rajaraja 1er ( roi des rois ) sous la dynastie Chola, une enceinte fortifiée a été ajoutée au 16eme siècle sous la dynastie Nayak.
Le plus impressionnant, le Vimana ( grande tour pyramidale de 64m de haut ) est surmonté d'une coupole sculpté dans un bloc monolithique de 81t. Véritable prouesse technique cette tour fut réalisée à l'aide d'un tertre de 6km permettant aux éléphants de hisser les blocs de granit jusqu'au sommet. Finement ciselées, les sculptures du dieu Murga symbolisé par un paon, de Shiva, les bas-reliefs ainsi que des écritures en Tamoul ancien ornent les 4 faces du Vimana.
En son sein une foule de fidèles Hindous viennent prier devant Shiva et le Lingam ( representation de Shiva ). 
Faisant face à la tour, le taureau Nandi, monture de Shiva impose sa stature de 6m de long en granit noir. 
Timothée Linard

lundi 1 février 2016

Welcome au PAJANCOA (29/01)

La cérémonie d'accueil chez notre partenaire fut un moment très important et particulièrement émouvant pour nous. Elle commença par les discours  du Dean et des Professeurs indiens qui rappelèrent l'origine et les objectifs de notre partenariat. Puis le traditionnel collier de bienvenue fut remis à chaque professeurs et  étudiants français. Notre cadeaux officiel, plan parcellaire du PAJANCOA (issu du travail de bornage GPS réalisé l'an dernier) a été remis lors du discours des professeurs français.
 Toute cette cérémonie s'est déroulée  sous les flashs des photographes et s'est achevée par une interview de la télévision locale.

 L'après-midi nous avons suivi  un cours sur les sols avec le Professeur Baskar qui, à  partir d'un profil pédologique, nous a  donné une première approche de la nature des sols du Tamil Nadu. 
Enfin arriva le moment très attendu du spectacle franco-Indien. Le show composé de danses traditionnelles et bollywoodiennes a enflammé la salle. Nos interprétations des Champs élysée ou de l'hymne de nos campagnes ont enthousiasmé le public, mais ce sont nos chorégraphies qui ont véritablement déchaîné les étudiants.
 Contents de notre prestation et de notre journée, nous nous sommes couchés harassés .

Vincent et Arthur