Du Champagne au Curry - Le Carnet de Route des Étudiants du Lycée de Saint-Pouange en Inde
mardi 16 février 2016
KRISHI VIGYAN KENDRA ( 11/02 )
dimanche 14 février 2016
À la découverte d'Auroville 10/02
vendredi 12 février 2016
Équipements et productions divers en milieu rural (9/02)
Après avoir consacré un certains temps pour la traditionnelle photo de groupe avec les propriétaires de la maison d'accueil, nous avons pris la direction des villages aux alentours de Pondichéry. Quelques arrêts sur le trajet nous ont permis d'observer divers travaux, cultures agricoles, tels que: la récolte de canne à sucre à la main où la culture de bois pour la fabrication ( Casuarina ).
La première visite de la journée s'est ensuite déroulée dans le petit village de Mannadipet, ayant pour principales cultures celles des légumes ( choux, haricots, arachides, Moockle...). Un agriculteur nous a d'ailleurs fait découvrir ses cultures, nombreux avons nous été à mettre la main à la patte pour participer aux récoltes.
La seconde visite a eu lieu à quelques km de là, dans le village de Kunichampatti. Un agriculteur de 70 ans nous a présenté et expliqué avec générosité ses diverses productions ainsi que les revenus qu'il en dégage pour chacune d'elles ( Tapioka, Gingembre, Tarmarika...). Nous avons pu constater qu'un agriculteur ayant un revenu de 75000 roupies/ acre / an était considéré comme quelqu'un gagnant correctement sa vie.
Dans un dernier temps, l'idée était de prendre connaissance des divers équipements dont disposent les exploitants ( souffleur à grain, matériel de petite largeur pour retourner la terre...), bien souvent inventés et construits par leurs propres moyens.
Pour l'ensemble de notre groupe, l'étonnement face aux inventions dont ces agriculteurs font preuve et la comparaison avec les équipements que nous connaissons en France était au rendez vous.
Le retour au village s'est fait en milieu d'après-midi, chacun a pu profiter d'un temps de repos.
Une participation active lors de la récolte.
Notre partenaire Indien avec l'agriculteur de 70 ans.
Le souffleur à grain.
Thibault Verger et Adrien Fourier
Album photos
En attendant d'autres articles, voici un album photos qui sera complété au fur et à mesure de notre séjour.
jeudi 11 février 2016
De Karur à Karaikal (06/02)
mercredi 10 février 2016
Tout savoir sur le piment
mardi 9 février 2016
De Salem a Karur
Premières visites dans le village (08/02)
L'organisation de l'agriculture biologique 04/02/16
La gestion de l'eau dans le Tamil Nadu, 04/02/16
lundi 8 février 2016
Découverte d'un autre mode de culture : la culture en terasses le 3/02/16
dimanche 7 février 2016
Petit tour dans les hauteurs des Nilgiris le 3/02/16
En route pour le village (07/02)
jeudi 4 février 2016
CHAMRAJ TEA ESTATE (02/02)
Celle-ci ne se préoccupe pas que de l'aspect agricole, mais aussi de l'aspect social avec un hôpital de 600 lits, une école de 1200 élèves.
La position de cette usine est dû à l'économie principale de son district qui, ici, est le thé.
Ceci est dû aussi aux conditions particulières que demande le thé, comme une altitude entre 1800 et 2400 métres. L'usine posséde la production de thé la plus haute du monde en cultivant à 2400 métres dans une exploitation à 35 km de l'usine de transformation. Cela lui permet donc d'apporter des saveurs spécifiques à leurs thés.
Pour la transformation, ils produisent plusieurs types de thé : le thé blanc, le thé vert et le thé noir. Il faut 4 kg de feuille pour produire 1 kg de thé.
- Le séchage qui est effectué par soufflage d'air ambiant qui dure de 20 à 45 heures suivant la saison afin d'enlever l'eau sans modifier la couleur.
- Une vérification visuelle et une séparation des feuilles, celles du haut pour faire la première qualité puis celles du bas pour les qualités inférieures.
- Un tamisage est ensuite effectué pour séparer le thé des déchets.
- Ensuite le thé passe dans des rollers où une pression est exercée afin d'enrouler les feuilles et de casser les cellules ce qui entraine une oxydation.
- Tamisage, ce qui en sort va servir pour la première qualité et le reste retourne dans les rollers. La première reste tel quelle tandis que la deuxième est coupée en feuilles fines.
- Oxydation, le vert des feuilles va brunir et une humidification va être effectuée pour maintenir l'humidité du thé a 85% pour que les enzymes continuent de travailler.
- Un deuxième séchage est ensuite opéré à 100°C pendant 20 minutes qui s'effectue grâce à une chaudière qui brûle 4 à 10 tonnes de bois issue de leurs forêts par 24heures de marche
- Calibrage suivant la qualité souhaitée puis tamisé.
Pour la première qualité, l'entreprise utilise un trieur optique afin d'obtenir un thé noir sans impureté, qui traite 1,5 tonnes par jour.
Pour le thé vert, on applique le même processus sans faire le premier séchage. Pour le thé blanc, il n'y a pas de processus, il est juste séché à l'air libre car l'on récolte des petites feuilles.
Les élèves étaient heureux de notre venue comme tous ceux rencontrés depuis le début de notre séjour.
Rémi
Immersion en milieu rural (31/1)
Nous avons rencontré une trentaine d'agriculteurs à Kannivani, entre Maduraï et Dindigul, venus en famille afin de partager leur repas avec nous et échanger sur différents thèmes:
- succession et prix des terres
- subventions à l'agriculture.
- commercialisation.
- mode, de vie mariage.
Tous les agriculteurs ont intégré un programme d'aide qui leurs permet de bénéficier de conseils appropriés.
L'université fournit des aides techniques ( météo, choix de semences, périodes de traitement ) qui sont diffusées par la fondation Reliance.
Reliance est un médiateur chargé de faire le pont entre l'agriculteur et l'université TAMIL NADU AGRICULTURE UNIVERSITY par le biais de communications directes ( visites ) et des communications indirectes grâce à la télévision ( chaînes météo ) et les messages, une ligne téléphonique est aussi à la disposition des agriculteurs afin d'obtenir les dernières informations, ou encore un groupe WhatsApp diffuse ces informations souhaitées.
Nous avons eu l'opportunité de visiter 2 exploitations:
Nous nous sommes rendus sur une exploitation agricole ayant une superficie de 7,5 âcres soit 3ha, 5 vaches.
Cette ferme est située à Kannivadi, entre Madurai et Dindigul. Selon le travail à effectuer sur l'exploitation, il y a 5 à 10 personnes qui y travaillent. Ils y produisent 3 cultures principales: des fleurs (tuberose) qui seront utilisées dans des parfumeries par exemple, des cornichons pour l'exportation vers l'Europe principalement car les indiens n'en sont pas consommateurs et du goa fruit. Leur agriculture est intégrée et ils pratiquent énormément l'agroforesterie.
Le principal problème rencontré est lié au climat : le manque d'eau. Ils sont donc dans l'obligation d'irriguer leurs parcelles. Pour cela, un système de gouttes à gouttes est utilisé ainsi que l'irrigation par aspersion pour les mois les plus chauds. Progressivement le nouveau système d'irrigation en gouttes à gouttes moins consommateur d'eau remplace l'irrigation traditionnelle par canaux. Concernant leurs pratiques culturales, ils apportent de l'engrais tous les 3 à 5 jours. l'Inde est en effet le plus grand consommateur d'engrais dans le monde.
Ils utilisent des bâches sur leurs cultures afin d'optimiser plusieurs aspects: la maîtrise de la température, la conservation de l'humidité et éviter les adventices.
Pour finir sur cette exploitation, nous avons appris que leurs choix de cultures sont faits en fonction des prix du marché mais aussi sur les conseils des organismes.
Enfin, nous avons rejoint un groupement d'agriculteurs. Ces agriculteurs sont adhérants de la Fondation Reliance. Ils cultivent des tomates ( récoltées au bout de 2 mois ), du maïs, des fleurs, du coton ( pour le textile ), de la canne à sucre, des drum stick ( plante pérenne ), des ladies fingers ( 25-30 récoltes, légumes semblables aux poivrons et haricots) et des mûriers.
Nous avons assisté à la récolte du maïs lors de notre visite et avons pu observer le matériel utilisé.
Tristan.
Marché de pommes de terre (01/02)
Après une nuit à l'hôtel blue star de Coimbatore, nous prenons la route à 8h30, direction Ooty(2300m). Nous faisons un premier arrêt à Mettupalayam, ville qui se trouve dans la vallée juste avant l'ascension du col. Nous y visitons un grossiste en pommes de terre " palaniswamy ", un parmi la centaine qui existe dans cette ville. Chacun emploi 22-25 personnes, ce qui représente environ 2000 emplois pour la ville.
Ce marchant achète des pommes de terre en provenance d'ooty, de Coimbatore, mais aussi dans le reste du pays. Elles sont ensuite revendues vers le Tamil Nadu, le Sri Lanka. Mais aussi vers le Kerala (80%), car il n'y a pas de production dans cet état
Les camions (environ 30 par jour) apportent les pommes de terre, qui sont triées en lot selon la taille et la qualité.
Le prix varie énormément selon la qualité, ce sont les acheteurs extérieurs qui fixent le prix, et le grossiste prend une commission. Les prix de vente varient de 12 roupies (0,16€) à 20 roupies (0,27€) le kilo selon la qualité, souvent liée à la durée de conservation. Un stockage de longue durée peut avoir lieu en cas de baisse des prix trop importante.
En revanche il peut arriver qu'il y ait une vente de la totalité du stock si il y a une grosse demande du nord. Une personne est chargée de passer dans tous les marchés de la ville à 6h du matin, afin de répertorier tous les arrivages des différents lieux de ventes, qu'elle communique ensuite à tous via un réseau social.
Arthur a pu montrer un stockage de notre région aux employés qui étaient curieux et impresionnés.
12h00 nous reprenons la route afin de rejoindre coonoorn (1700m) où nous visitons sim's park, un jolie parc botanique avec de multiples espèces dont certaines dates de la fin du 19 ème siècle. Certains ont trouvé leur bonheur sur la petite étendue d'eau avec quelques pédalos.
18h00 nous arrivons à Ooty dans une auberge de jeunesse (YWCA) où nous y passerons 3 nuits. La température a fortement chuté il fait 10°C vers 21h, contre 25° précédemment, tout le monde s'est rhabillé à la "française".
Rémi
Martin
mercredi 3 février 2016
De Madurai à Coimbatore (31/1)
Madurai (30/01)
IICPT (30/01)
Arrivée à Tanjore (30/01)
lundi 1 février 2016
Welcome au PAJANCOA (29/01)
La cérémonie d'accueil chez notre partenaire fut un moment très important et particulièrement émouvant pour nous. Elle commença par les discours du Dean et des Professeurs indiens qui rappelèrent l'origine et les objectifs de notre partenariat. Puis le traditionnel collier de bienvenue fut remis à chaque professeurs et étudiants français. Notre cadeaux officiel, plan parcellaire du PAJANCOA (issu du travail de bornage GPS réalisé l'an dernier) a été remis lors du discours des professeurs français.
Toute cette cérémonie s'est déroulée sous les flashs des photographes et s'est achevée par une interview de la télévision locale.
L'après-midi nous avons suivi un cours sur les sols avec le Professeur Baskar qui, à partir d'un profil pédologique, nous a donné une première approche de la nature des sols du Tamil Nadu.
Enfin arriva le moment très attendu du spectacle franco-Indien. Le show composé de danses traditionnelles et bollywoodiennes a enflammé la salle. Nos interprétations des Champs élysée ou de l'hymne de nos campagnes ont enthousiasmé le public, mais ce sont nos chorégraphies qui ont véritablement déchaîné les étudiants.
Contents de notre prestation et de notre journée, nous nous sommes couchés harassés .
Vincent et Arthur