vendredi 17 février 2017

Visite des alentours du village

Jeudi 16 février 2017

Départ 7h30 pour différentes visites autour du village. Nous avons pu observer la récolte à la main de la canne à sucre, et même y goûter.



 Les salariés sont payés à la tâche ; en moyenne, ils coupent 1 tonne par jour par personne, ce qui leur fait un salaire de 550 roupies par jour. Les cannes à sucre sont envoyées dans un centre qui enlève les bourgeons qui seront replantés après avoir passé 20 jours sous serre. Nous avons eu l'occasion de visiter ce centre, où nous avons appris que la quantité de sucre dans les cannes dépend de la variété ; le taux varie entre 10 et 12,5%. Le centre produit également des fleurs jaunes.


Elles sont sous serre et récoltées en mars-avril, puis soit des tomates soit des concombres sont cultivés afin d'avoir 2 récoltes en une année. La troisième visite fut celle d'une coopérative qui achète la production de 1000 agriculteurs, vend des semences et transforme les produits (en huile par exemple). Les prix ne suivent pas les cours du marché, ils sont fixés par les agriculteurs. Il y a 3 magasins de ce type dans le Tamil Nadu.


La visite suivante concernait la production de pastèques. La surface de pastèques est de 4 âcres, soit 1,6 hectares. Les fruits sont sous une bâche, qui est changée toutes les 2 récoltes. Une partie de la production est exportée en Australie.


En face de cette parcelle, un agriculteur utilisait une charrue tirée par 2 bœufs, et un de nous a pu essayé cette pratique, sans beaucoup de succès.


Après ça, nous sommes partis pour une autre visite, qui concernait l'agriculture biologique. L'agriculteur nous a expliqué qu'il dépensait 500 roupies par hectare pour produire alors qu'une agriculture conventionnelle en utilise 5000. Tout est produit sur l'exploitation (fumier, poudre de corne, mélange de feuilles et d'urine de vache...).

En Inde, aucune restriction sur l'épandage existe, contrairement à la France. La dernière visite était également celle d'une exploitation biologique. Les productions sont : guava, noix de coco et sapota. Après cette matinée bien chargée en visite, nous avons eu toute l'après midi pour nous reposer. Sauf pour les filles, séance essayage de saris avec maquillage et bijoux, suivis d'une série de photos souvenirs.


Mylène CUIF
Carine HAUBRY

jeudi 16 février 2017

Découverte et travail au village

Mardi 14 février 2017

Aujourd'hui, premier jour au village. Réveil difficile après une petite nuit sur le carrelage. Petit déjeuner à 8h puis départ pour une visite du village. Dans un premier temps, on a visité une production de canne à sucre durable.
Les pieds sont plantés en bande à hauteur de 5000 pieds par hectare.
La totalité des pieds sont replantés tout les 20/25 jours. Cette production est à la même place depuis 4 ans et elle est coupée tous les ans. Elle restera en place pendant 9 ans.

Il y a 10 à 15 feuilles qui sorte d'un plant.
Le rendement est de 12.5t/ha.
Dans 1t de canne, il y a 12.5% de sucre.



Le champs est à côté d'un puit de 200 pieds de profondeur, ce qui rend l'irrigation beaucoup plus simple.

Le champs dispose également de la première irrigation sous bute (le tuyau d'irrigation est disposé dans la bute où sont plantés les pieds de canne pour une meilleure infiltration de l'eau).
Le gouvernement aide ce genre d'irrigation.




Ensuite, on s'est éloigné du village pour allez voir des agriculteurs/piscicultureurs. Ils ont mis en place des étangs afin d'élever des poissons car le riz ne rapporte pas assez d'argent.

L'après midi est libre, donc sieste et bronzette pour tout le monde !!
Le soir, le chef des lieux nous apprend que nous allons devenir des stars, on passe à la télé en Inde !! Le reportage était basé sur la visite du système d'irrigation vu le matin.



Mercredi 15 février 2017

Today, activités dans les champs. Nous sommes invités à participer à la cueillette de fleurs d'oeillets d'Inde et de coton.

Les oeillets sont vendus 100rp le kg. Le champs de 20 ares produit 200kg.

Le coton est vendu 6000rp par kg.
Ensuite, visite d'un champs de bouton de rose. Il n'y a qu'un seul champs qui possède ce type de rose dans l'état de Pondicherry. Elles sont vendues 120rp le kg.


La production par jour est de 3kg. Le champs est irrigué 1 fois par semaine pendant 3h. Ensuite départ pour le village, on rentre manger. Cependant...  on garde le meilleur pour la fin, la moisson du riz ! Sur la route, nous apercevons des moissonneuses batteuses en train de récolter le riz. On constate que même si le sol est encore humide et que la machine fait des ornières, ça passe. Le chef d'exploitation est venu nous voir et à proposer à l'un d'entre nous (Romain) de faire un tour et de conduire. Cela a été la partie que le groupe a préféré, la moisson 2017 est lancée !!!




Caboche Guillaume
Didier Flavien

Fin du training et arrivée chez l'habitant


Et nous voilà déjà le dimanche 12 janvier.
Au programme plusieurs visites sont prévues.
On commence par une ferme qui appartient à une université de vétérinaire et qui est financé par l'état a la hauteur de 70000 roupies par mois.
Cette ferme contiens plusieurs animaux, des cailles, des zebus, des vaches, des poulets, des lapins, des cochons, un cheval, des dindons, des autruches et des émeux.
Après cette visite, nous remontions dans le bus et allons visiter un barrage.
Après être aller le voir, nous nous arrêtons dans un restaurant pour y manger.
Une fois ce repas dégusté, nous remontions dans le bus direction un temple. Nous le visitons et après ceci on a repris la route en fonçant vert Karaikal, ville où ce trouve le Pajancoa, université ou nous allons dîner et dormir.


Le lendemain, après une bonne nuit de repos au Pajancoa, nous reprenons la route direction le village avec quelques visites dans la journée. Au programme, pressage de paille de riz avec une presse à balle ronde portée. Dégustation de fruit locaux et on reprend le bus pour manger dans une école. Petit arrêt devant une planteuse de jeunes pouces de riz avec une machine.


Arrivée au village vers 17h après un accueil chaleureux de notre hôte un peu de repos dans nos chambres avant un repas à la mode Indienne. C’est-à-dire assis sur le sol en tailleur et avec les mains ! Un bon repas sans trop d'épices !

mardi 14 février 2017

1er jour sans les professeurs

Premier jour sans les professeurs.

Cette journée dans le Tamil Nadu a commencé avec un réveil à 7h. Notre courageux  chauffeur nous a conduit jusqu'à notre première visite de la journée, qui fut la visite d'une exploitation biologique où nous avons pu découvrir encore de nouvelles plantes et de nouvelles façons de faire. Sur cette exploitation sont cultivées de nombreuses plantes médicinales (contre le diabète ou le cancer). Tout est irrigué au goutte-à-goutte. Étant donné que c'est une exploitation biologique, pour fertiliser et prévenir contre les ravages des insectes et des maladies, l'agriculteur fait du compost. Le jus par en irrigation et la matière sèche est épendue. Cette exploitation arrive à s'en sortir en innovant et en se diversifiant.

 Quand midi fut arrivé et que la visite se terminait, nous nous sommes arrêtés déjeuner dans un restaurant avant de reprendre la route. Au cours du trajet, une crevaison nous a fait perdre une trentaine de minutes, mais pas de quoi nous gâcher cette journée.


   En fin d'après-midi, nous nous sommes arrêtés dans une exploitation produisant des plantes pour leur propre consommation, mais qui avait également 3 poulaillers de 10 000 poules pondeuses.

Chaque poule pond un œuf par jour et les oeufs sont ramassés deux fois par jour à la main.

 Les poules restent 70 semaines en poulailler et après elles sont réformées. Les oeufs vendus rapportent trois roupies chacun. Ce poulailler représente la plus grosse production de l'Inde. Les poules consomment 750 kg de nourriture par jour et par bâtiment à 22 roupies le kilo soit 16 500 roupies par jour et par bâtiment. Sachant que la vente de rapporte 90 000 roupies par jour, l'exploitation rentre largement dans ses frais. Puis pour terminer cette journée, nous nous sommes installés dans un luxueux hôtel comprenant un très bon restaurant

Joanot Victor
Galland Félicien 

dimanche 12 février 2017

dernier jour à Ooty

Un dernier jour à Ooty

   Ce matin départ de l'auberge à 8h30. Après une petite photo officielle avant de partir tout le monde embarque dans le bus direction le point culminant. Le bus n'ayant pas le droit de monter au sommet, nous avons pris des gros 4/4. Ils nous ont déposé tout en haut et nous avons enfin pu profiter de cette vue. Depuis une petite tour, nous avons admirer le superbe  panorama.

  En redescendant du point culminant, nous nous sommes arrêtés pour visiter une exploitation d'Agriculture de terrasse. C'est une pratique qui nous était presque inconnue jusque-là. C'est un type d'agriculture qui inclut surtout du maraîchage (carrottes, radis, choux-fleur, pommes-de-terre).

Il n'y  n'y a pas de céréales car le sol s'érode contrairement à la plaine. Les parcelles sont disposées en escalier, il faut donc assez de pression pour amener l'eau jusqu'en haut où elle est arrosée par des sprinkler. Malheureusement, la pression est souvent insuffisante, il faut donc arroser à la main. Ce type d'agriculture n'est pas mécanisé, tout est fait manuellement. Toute la production est envoyée chez un trader qui s'occupe de la revente, c'est également lui qui fournit l'argent pour acheter les semences. 

 L'agriculteur choisit ses cultures suivant le climat, par exemple, lorsqu'il ne gèle plus, il arrête les carottes et commence les pommes de terre. Le prix de l'hectare est de 215000 €. Dans ce type d'agriculture les petits agriculteurs possèdent environ 1 acre et les grosses exploitations possèdent environ 2 hectares.

 Après avoir dit au revoir à nos professeurs,


 nous avons découvert Ooty  au cours d'une après-midi libre. Tout d'abord, nous sommes allés sur le marché ; nous avons vu les spécialités de l'Inde (épices, thé ...) ensuite nous décidons d'aller à la Boat House qui est une sorte de parc d'attraction avec une vue sur le lac d'Ooty. Nous en avons donc profité pour se divertir. Pour terminer cette journée, nous sommes allés manger dans un restaurant en ville.

Joanot Victor
Galland Félicien

vendredi 10 février 2017

La production de thé


Jeudi 9 février 2017.
Aujourd'hui, photo officielle du groupe qui sera publiée à l'université agricole du Pajancoa. Les Indiens apportent beaucoup d'importance aux photos, ils en font tout le temps.
Dans la matinée, nous avons visité, Chamraj Estate, la plus grosse entreprise de production et de transformation de thé située à proximité d'Ooty au milieu des parcelles de thé.

Elle transforme des feuilles fraîchement récoltées jusqu'à l'expédition en sachets.
De plus, elle possède tous les labels possibles et donc peut exporter dans le monde entier 90 % de sa production (Canada, USA, Japon, Europe ).
En particulier, cette entreprise est labillisée "fair trade" (commerce équitable) pour 30% de sa production.

De la récolte à la tasse…

Le thé est récolté 30 à 40 fois par an (soit tout les 20-30 jours)sur une surface totale de 1500 hectares.
Tout type de thé provient d'une seule et même plante, appeler Camélia Sinensis. La récolte est réalisée à la main.

ll y a quatre étapes de fabrication pour obtenir le thé consommable:

Première étape : évaporation : les feuilles sont ventilées pendant 10 à 13h et perdent 50 % de leur humidité. Cette étape est indispensable pour la seconde phase et occupe 3/4 de la surface de l'entreprise.

Deuxième étape : Rolling (roulage) : les feuilles sont roulées, malaxées pour permettre l'oxydation des feuilles. Sans l'étape précédente, les feuilles se seraient brisées lors du roulage

Troisième étape : l'oxydation : c'est l'étape la plus importante. Les feuilles de thé se colorent (brunissent). Elle doit être stoppé au bon moment car c'est cette étape qui va donner l'arôme au thé.

Quatrième étape : le séchage : les feuilles de thé sont séchées grâce à de l'air chaud. Cet air provient d'une chaudière à bois qui fait chauffer de l'eau, dont la vapeur va permettre au séchage sans perte d'arôme . (1,5 kg de bois pour 1 kg de thé séché).

Une fois le thé séché, il est trié et calibré. Il y a environ 11 % de déchets.
Le coût de production d'un kilo de thé est de 172 roupies soit 2€50 contre plusieurs centaines à la revente.

Les salariés disposent de nombreux avantages sociaux. Puisse que l'entreprise fait du commerce équitable, l'argent est reversé pour apporter une retraite aux salariés, construire une école et la faire fonctionner : repas gratuit, école gratuite pour tous...
Et en plus, ils ont construit un hôpital de 60 lits pour les salariés mais aussi pour les habitants aux alentours.

Suite à la visite de l'école qui fait partie de l'entreprise, nous avons repris la route vers Ooty pour visiter le "botanical garden.".
On y rencontre une grande diversité d'espèces de conifères, de feuillues, de plantes vivaces et bien d'autres encore. D'après une légende , tout les arbres de ce jardin seraient bon pour purifier le corps et l'esprit.

BENOIST  Romain
CORNET Lucas

jeudi 9 février 2017

Le marché de la pomme de terre

Départ de Coimbatore à 9h pour Ooty après deux heures de bus, arrêt à mattupalayem,un petit village, pour visiter un marché aux pommes de terre. Le paysage devient de plus en plus valloné. Le marché est en réalité le « Rungis » de chez nous dédié à la pomme de terre.
Monsieur Devaraj, trader et négociant, nous accueille pour nous présenter son entreprise. Elle collecte la quasi-totalité de la production indienne de pommes de terre. Il en détient le monopole. C'est une entreprise familiale depuis son origine qui le reste encore aujourd'hui car il travaille avec son oncle, son fils et sa femme. C'est un bon exemple d'indien qui réussit à se développer.

Nous avons eu l'occasion de visiter un site de stockage parmi les 150 sites en sa possession. Pour faire fonctionner son entreprise, il a sous ses ordres 1200 salariés et travaille avec 4000 agriculteurs ce qui est énorme puisque rien que sur la ville d'Ooty et ses alentours cela représente 50 000 ha. La culture de pommes de terre est la principale culture des grosses exploitations. Chaque année, il y a deux récoltes. Sachant que la production est d'environ 25 à 30 t par hectare, il se doit de posséder un stockage réfrigéré qui peut contenir 2,5 millions de sacs de 45 kg soit 112 500 t.
Tout le processus de la production à la vente est fait à la main. Le triage est effectué par l'entreprise. Il collecte et achète aux paysans à prix fixe et suite à la vente aux enchères, la différence entre le prix fixe et le prix vendus par le trader est redistribuée entre le producteur et le trader. Le prix du kilo varie entre 10 et 18 roupies soit 0,14 à 0,25 euros du kilo. La production est vendu dans toute l'Inde, et il exporte un peu au Sri Lanka, Singapour, Dubaï et aux Maldives.

Tout comme les producteurs, les salariés de l'entreprise ne travaillent qu'à la main pour trier, calibrer et peser. Ils travaillent 12 heures par jour et n'ont qu'un seul jour de repos : le vendredi. Ils peuvent prendre des vacances mais qui ne seront pas payés. Nous nous rendons compte la chance que nous avons en France tous les écarts de tri sont donnés aux éleveurs des alentours pour les animaux. La pomme de terre en Inde est un aliment de base pour tout le monde et est consommée par les familles presque tous les jours.

À la fin de notre visite, nous le remercions et prenons de la hauteur vers Ooty pour deux heures de route de montagne. À ce moment-là, nous découvrons un nouveau visage de l'Inde avec les plantations de thé, les falaises, montagne et forêts.

Durant la pause déjeuner,nous avons pu découvrir un jardin botanique très varié avec des espèces du monde entier, un plan d'eau et des arbres de plusieurs centaines d'années.



Romain & Lucas 

Arrivée à madurai


06/02/17
Arrivée à Madurai, la plus ancienne ville culturelle du Tamil Nadu. Après nous être délestés de nos bagages à l'hôtel, nous nous rendons dans le temple le plus célèbre du Tamil Nadu, le Meenakshi Temple . Classé au patrimoine mondiale de l' UNESCO, cet immense temple est typique de l'architecture dravidienne .Dès l'entrée dans ce somptueux temple rempli d'histoire et de tradition, nous admirons les multitudes de couleurs des peintures du plafond. Ces couleurs sont d'une vitalité impressionnante.

Toujours guidé par M Ranayanan, nous découvrons de nombreuses sculptures, peintures et sons qui habite ce temple religieux. La religion hindouiste est chargée d'une bonté remarquable mais pas forcée. La majorité des croyants fait un don parfois conséquent à ses dieux même si ils ont des soucis financiers.
Nous apprenons des faits intrigants: selon une légende traditionnelle en astronomie: la planète Terre n'est pas pour les hindous une planète, mais plutôt comme le centre des lieux de vie. La Lune est considérée comme influente sur la Terre, et le Soleil comme la première source d'énergie.
Enfin nous prenons une pause au bassin Lingam où de nombreuses photos seront prises.

Ce bassin est purificateur et est utilisé lors de grands évènements. Au détour d'un dès innombrables couloirs nous tombons nez à trompe avec une éléphant. Impressionné par sa taille et sa démarche imposante, nous l'admirons, le caressons et le suivons sur quelques dizaines de mètres. Nous clôturons la visite tout en admirant les nombreux couloirs de piliers sculptés et colorés.


En soirée, nous assistons à un spectacle sons et lumières dans le palais des Nâyaka sur l'histoire de Madurai et son roi Tirumalai (1623-1659). Ce spectacle présente une l'histoire de madurai au sein d'une cour somptueuse d'inspiration italienne.

07/02/17

Départ de l'hôtel prévu directement après le petit déjeuner. En chemin, proche de Dindigul , nous rencontrons un groupement d'agriculteurs de ce territoire ainsi que deux structures agricoles qui viennent en aide aux agriculteurs locaux. La KVK est une association créée par le ministère de l'agriculture dont les buts sont multiples :
Expérimentations, essais,
développement de nouvelles variétés
Recherche de solutions pour contrer les maladies pour les cultures et l'élevage...

Elle compte 640 antennes dans toute l'inde et aide plus 2 500 000 agriculteurs. Il y a également de plus petites associations non gouvernementales comme la Kiruba foundation ou la Reliance foundation. Cette dernière met en relation kvk, les agriculteurs et l'université du pajancoa et vise à aider au mieux les agriculteurs de proximité.
Viens par la suite de la visite de l'exploitation culturale de 4 hectares (la moyenne dans le tamil nadu est de 2ha).
Nous découvrons énormément de cultures comme le drum stick la mangue, le piment, la banane, de la noix de coco. Nous échangeons également  avec les agriculteurs indiens sur nos pratiques et nos différentes productions: laitières, céréalières, de betteraves, de pommes de terre et même de legumières (carottes, pois, etc...).

Enfin, pour cette exploitation modèle, nous avons été frappés par le dispositif d'irrigation très ingénieux : une pompe puise l'eau dans un puits profond de 35mètres. L'eau est envoyée dans une cuve dans laquelle des produits phytosanitaires peuvent être ajoutés. Enfin, des tuyaux présents sur l'intégralité des cultures permettent une irrigation au goutte à goutte sans aucun gaspillage.

Une visite enrichissante qui a permis de nombreux échanges avec les agriculteurs présents.

Après de nombreux échanges et une invitation à leur déjeuner nous quittons les lieux pour rejoindre l'hôtel en ville et un repos bien mérité.

lundi 6 février 2017

Road trip dans le Tamil Nadu

Samedi 4 février 2017,  Nous partons pour un périple de 9 jours à la découverte du Tamil Nadu après un lever aux aurores avec comme première destination Karaikudi. Nous roulons de longues heures sur des routes cahotiques en travaux et des dos d'ânes intempestifs. Nous traversons des villages et des zones rurales. Nous apercevons alors les premières moissonneuses indiennes (Claas sur chenilles) pour la récolte du riz et des femmes repiquant manuellement le riz.
Notre arrivons à Tanjore et visitons notre premier temple : Temple du Brihadisvara. Il est dédié à Shiva le dieu de la destruction mais aussi celui de la création. Nous avons dû nous mettre pieds nus pour rentrer dans ce temple autant impressionnant par ses portes et son goporam (tour de 240m de haut et 120m de large) coiffé d'un monolithe sculpté de 81000 tonnes construit en 1003,

Temple de Brihadisvara avec la classe.

Après cette visite sous un soleil de plomb, nous avons pris notre déjeuner dans un restaurant indien, au menu Chicken noodles (pâtes au poulet) pour tout le monde avec un indian tea (thé noir avec du lait très sucré).
En soirée nous arrivons dans un bel hôtel confortable. Nous improvisons un anniversaire surprise pour Mylène, et c'est sur cette bonne note que la journée se termine.

Dimanche 5 février

5h30 ! nous voilà repartis pour Rameswaram, petite île située à 10km du Sri Lanka.

Pambam  bridge qui relie le continent indien à la presque île.

Nous partons en bus 4x4 à travers la plage (grosses sensations dit Dédé) pour nous rentre dans un ancien village (Dhanushloti) situé à l'extrémité d'une presque île rentre le Golfe du Bengale et l'Océan Indien, détruit par un cyclone en 1964.
Ce village est actuellement habité par quelques personnes démunies (ni eau courante ni électricité) qui vivent du tourisme indien. Nous avons trouvé ce paysage très beau avec la couleur turquoise de l'eau mais néanmoins pollué par les plastiques et les détritus.

Village détruit.

Après notre premier bain de pied dans une eau à 25°, nous repartons pour le temple de Rameswaram. C'est à nouveau un temple dédié à Shiva. Par l'intermédiaire de Mr Narayanane notre professeur du Panjancoa  nous avons pu suivre les rites hindous (bénédiction par un éléphant et marques de Shiva et de sa femme sur le front)

Temple de Rameswaram.

Le temple a été construit au XVIII ème siècle, il est constitué de 1012 pillés sculptés et de peintures multicolores.

Flavien et Dédé avec les marques de Shiva (blanc) et Parvati (rouge) sur le front.

En soirée nous sommes rentré en rickshaw à l'hôtel.

Antoine F, Adrien C, Thomas P.



dimanche 5 février 2017

De Pondichéry à Karaïkal

Jeudi 2 février 2017 :
Dernier contact avec Pondichery : le Big Bazar, un grand marché local de fruits, légumes, épices, poissons, tissus. Nous sommes étonnés de ne pas identifier tous les produits sur place, mais par contre nous sommes impressionnés par toutes la diversité des couleurs. Nous n'avons pas oublié les ACSE 2 et nous avons acheté les épices qu'ils souhaitaient retrouver.


Chargement des valises sur le toit du bus du PADJANCOA : une grande première pour nous.

Après 3h de route, nous arrivons à Karaïkal. Installation des garçons au boys hostel et des filles au girls hostel à 700m de distance. Pour les filles, couvre feu à 21h30 et liberté pour les garçons.



Vendredi 3 février 2017 :
Welcoming cérémonie d'accueil, les étudiants indiens offrent en guise de bienvenue une guirlande de santal et une rose à nos professeurs et à chacun de nous. Puis, après une prière, les discours officiels du Dean et de nos professeurs français sont prononcés sous les crépitements des photos de la presse locale.


En début d'après midi, nous visitons la ferme expérimentale d'horticulture du PADJANCOA. Les étudiants indiens et un de leurs professeurs nous ont fait découvrir et déguster des fruits et légumes qu'ils cultivent. Nous avons échangé sur les méthodes de culture... en anglais !!


Pour clore l'après midi : rencontre culturelle franco-indienne. Les étudiants du PADJANCOA nous font découvrir des danses et chants traditionnels. Et le grand moment arrive : toute notre classe fait le show avec danses et chants. Enfin, moment d'émotion lors de la Marseillaise improvisée sur demande des indiens.


Mais vite nous retournons nous reposer car le lendemain matin, départ 5h30 pour un circuit de 9 jours dans le Tamil Nadu.

Mylène CUIF et Carine HAUBRY

samedi 4 février 2017

Mardi 31 janvier 2017: première journée complète à Pondichery. Une matinée sympathique tournée vers le change et la découverte rapide de la ville. La classe se divise en deux groupes. Un premier groupe avec Mme Montaron à la banque pour échanger l'argent et le second part découvrir cette ville pleine de mystère pour nous...
Nous nous rejoignons par hasard à quelques pas de la banque. Tandis que certains s'essayent au rickshaw d'autres préfèrent encore la marche pour rejoindre le restaurant se trouvant à quelques minutes de l'hôtel.
Au menu, un magnifique Thali (spécialité du Tamil Nadu): sur une feuille de bananier le riz et les chapatis sont entourés d'une dizaine de sauces aux légumes et aux épices plus ou moins fortes ou sucrées . Après ce repas goulument dégusté nous nous immergeons par petits groupes au coeur de la ville de Pondichery. Nous nous retrouvons devant la statue de Gandhi, le long de l'océan indien où tape un soleil de plomb. Après quelques photos nous continuons notre route le long de cet océan aux couleurs magnifiques et aux vagues tumultueuses pour enfin rencontrer un groupe de jeunes indiens qui nous accostent avec joie. Après quelques photos avec eux des embrassades pour certain et des poignées de main, nous repartons vers le centre où nous rencontrons un français qui en nous voyant hésiter sur notre route nous donne la bonne direction. Nous arrivons donc au parc recherché. Une petite pause s'impose, on boit un coup et on repart. Une fois de plus nos routes se séparent, tandis que certains cherchent une banque pour retirer de l'argent d'autres continuent leurs visites. 18h, l'heure du retour à l'hôtel. Nous partageons nos premières impressions puis vient l'heure du repas. Nous nous regroupons ensuite sur la terrasse de l'hôtel pour une partie de loup garou avant de rejoindre nos chambres, pour y passer une nuit de sommeil bien méritée avant la dure journée de demain.

Mercredi 1 fevrier 2017: Aujourd'hui, on bouge! Nous nous rendons dans la ville de Mahabalipuram. Partis aux environs de 9h, on se retrouve vite bloqués dans les bouchons de Pondi. Au fur et q mesure des kilomètres, nous decouvrons un paysage qui devient de plus en plus rural, avant d'arriver à Mahabalipuram à 11h30. Classés au patrimoine de l'UNESCO, le site se compose de temples et de bas reliefs scuptés dans des monolithes de granit. Nous commençons par  les Five Rathas. Ces chars geants dédié aux 3 divinités hindoux (brama, shiva et vishnou) ont été découverts par des anglais il y a 200 ans. Après ça, un petit arrêt aux boutiques de souvenirs s'impose!
Puis direction la colline de Mamallapuram (Mahabalipuram) pour déjeuner: le pique nique original... à base de riz et de poulet.
À 15h, les professeurs décident de nous accorder un temps libre afin de visiter la colline et de voir tous les monuments. On nous conseille d'aller voir les petits temples (Arjunas Penance, Kotikal Mandapa) avec des bas reliefs représentant des animaux (sanglier, éléphant), ainsi que le Shore Temple qui borde la mer.
Effectivement cela valait le coup, on en a pris plein les yeux, entre les vues imprenables sur la ville, les sculptures magnifiques des temples, et la vue sur la mer, l'après midi est vite passée...
17h45, l'heure de rentrer à l'hôtel, le voyage du retour est animer par les chansons françaises, que le chauffeur du bus nous a incité et même demandé de mettre!
On ne s'était jamais autant amusé dans un bus.
Rentrés pour 20h, nous passons à table 20h45. Le repas du soir,un bouillon de poulet, du riz (pour changer) accompagné d'une sauce raita (au yaourt)  très légère et une autre à la tomate beaucoup plus épicée!

Dommage de quitter déjà quitter pondichery si vite... Même si nous y reviendrons à la fin de notre séjour. Demain départ pour Karaikal.

Flavien DIDIER et Guillaume CABOCHE

mardi 31 janvier 2017

Voyage en territoire Tamoul

Top départ pour le Tamil Nadu, au sud de l’Inde ce dimanche 29 janvier 2017.
On fait chauffer les moteurs et décollage à 21h30 !
Premier repas, les 15 élèves et 3 accompagnateurs commencent à goûter aux saveurs Indiennes plus ou moins épicées. Le vol de nuit nous permet de dormir ou de regarder des films.
Arrivée à 10h , heure locale à New Delhi. Nous nous dégourdissons les jambes quelques heures et on reprend l’avion à 12h25 en direction de Chennai. Voyage dans un avion un peu plus spartiate que celui d’avant, mais on réussi à arriver vers 16h, heure locale. À peine sorti de l'avion, que la chaleur et l'humidité nous surprend.
On récupère les valises et direction l’hôtel à Pondichery en bus. La peur s’installe à la vue de la conduite rapide et dangereuse du chauffeur. On s’aperçoit vite que cette conduite est la norme en Inde.
20h15, on arrive à l’hôtel Ram Guest House, après un accueil chaleureux de la part du personnel et de Kanen, le propriétaire, nous nous installons dans les chambres pour une nuit de repos bien mérité après 24h de voyage !

Guillaume & Cyprien