Les cultures en terrasse
Le 12 février 2014 nous
sommes allés visiter des explotations de cultures en terrasse dans
la région du Tamil Nadu près de la ville d'Ooty. Ces exploitations
appartiennent à des tribus qui s'entraident quand la charge de
travail est importante.
Pour pouvoir pratiquer le
système de cultures en terrasse, la pente sur laquelle elles vont
être implantées doit être inférieure à 40 %. Pourtant, lors de
la visite, nous avons pu constater que cette norme n'est pas toujours
respectée. Il existe trois types de terrasses :
- Les terrasses plates
- Les terrasses en amont (c'est-à-dire avec la zone de culture qui est incliner vers la montagne) qui sont les plus utilisées car cela permet un drainage à la jonction de la montagne et de la terrasse.
- Les terrasses en aval dont la pente est inclinée vers la vallée. C'est un système plutôt fragile à cause de l'érosion.
Les cultures pouvant être
installées sont assez variées mais tendent plutôt vers le
maraichage à cause des surfaces relativements petites. Les cultures
que nous avons pues constater lors de la visite sont : le chou, le
brocolis, le chou de Bruxelles, l'oignon, la cotte de blette et la
carotte.
Nous avons pu étudier une
parcelle de carottes, semée il y a deux mois. En tout, il faut
quatre mois de pousse à partir du semis pour pouvoir récolter. A
raison de 2,5 Kg de graines par hectare, le rendement est de 15
tonnes de carottes par hectare collectées par grossiste. La
fertilisation, quant à elle, reste très vague étant donné que la
plupart des exploitants ne savent pas lire ni écrire. Mais chaque
fertilisant possède un numéro qui permet à l'agriculteur de
l'identifier. C'est le vendeur qui lui donne les instructions sur le
suivi de la culture. Nous avons pu voir l'un de ces engrais
(l'engrais n° 4) pour la carotte qui se présente sous la forme
d'une poudre blanche. Enfin, une rotation est mise en place à raison
de 3 cultures par an. Cette rotation est la suivante : Carotte;
Pommes de terre; Ail.
En ce qui concerne la
gestion de l'eau, toute les parcelles sont irriguées grâce à
l'Etat qui subventionne l'installation de l'irrigation. Cette
subvention peut aller de 50 % à 100 %. Les exploitants irriguent
leurs parcelles 1 fois par semaine et n'ont pas de charges
d'électricité ni d'eau car elle sont payées par l' Etat.
Cependant, ces cultures sont confrontées à un problème d'érosion
lors des grosses averses.
Pour remedier à ce
problème, les exploitants ont mis en place des drainages qui
permettent à l'eau de s'écouler dans des escaliers qui longe les
parcelles. De plus pour éviter au maximum les coulées de boue, des
murs en pierre sont installés au bout des parcelles, afin de les
maintenir. Lorsqu'il est impossible de placer ces murs, c'est l'herbe
qui pousse le long de la pente qui joue le rôle de mur.
Pour conclure, nous pouvons
constater que le gouvernement indien a une réelle volonté de
promouvoir l'agriculture et leurs agriculteurs.
Maxime Girardot
Clément Sa
Tristan Godot
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